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Kim Le Court : Seule contre toutes
Depuis 2008 et la médaille de bronze du pugiliste Bruno Julie aux Jeux Olympiques de Pékin, l’île Maurice attend avec impatience son moment de gloire sur la plus grande des scènes sportives. Serait-ce pour ce dimanche et la course en ligne du cyclisme féminin où Kim Le Court s’élancera, sur le coup de 16 heures, avec des chances non négligeables à en croire plusieurs observateurs avisés du cyclisme ? Seule la course, toujours aléatoire, nous le dira.
Est-ce que la médaille est une possibilité ? « Je l’espère, répond Kim, souriante. J’ai enchaîné les bonnes performances ces derniers mois et je me rapproche de la forme optimale. Mais je ne veux pas me projeter plus qu’il n’en faut, histoire de ne pas me mettre trop de pression sur le dos. Tout ce que je peux promettre, c’est que je ne lâcherai rien, que je ferai de mon mieux pour faire honneur à mon pays. Je ne veux pas avoir de regrets. »
Ce qui est certain, c’est que la Mauricienne, victorieuse d’une étape du Giro d’Italia début juillet, est attendue. Dans le peloton professionnel féminin, la sociétaire de la formation belge AG Insurance-Soudal inspire désormais le respect de ses pairs, qui la surveillent comme du lait sur le feu dès que la course s’anime. La progression de Kim Le Court lui a même valu le statut de leader d’équipe sur les routes du prochain Tour de France, qui s’élancera quelques jours après les Jeux Olympiques.
Cela étant dit, la Mauricienne se sentira bien seule sur la ligne de départ du Trocadéro. Pour cause, elle n’aura pas d’équipière à ses côtés. A l’inverse, les principales favorites de la course, la Belge Kopecky, l’Italienne Longo-Borghini et les Néerlandaises Vollering et Vos bénéficieront elles du soutien de coéquipières dévouées et prêtes à se sacrifier pour contrer les moindres tentatives d’échappée dans le final de cette course de 158 kilomètres, notamment sur la côte de la butte Montmartre, attendue comme juge de paix.
Kim Le Court est consciente de son désavantage mais ne veut pas dramatiser. « Evidemment, ça aurait été mieux d’avoir une équipe à mes côtés. Seule contre les armadas italienne ou néerlandaise, ça va être compliqué. Mais il y aura des ouvertures qu’il faudra anticiper. Il s’agira de bien lire la course et d’être bien placée quand se dessinera l’attaque décisive. » Des alliances stratégiques avec d’autres coureuses isolées sont possibles. Comme Kim, la Cubaine Sierra, la Hongroise Vas, la Luxembourgeoise Majerus ou la Suédoise Andersson n’auront pas d’équipières. Mais notre compatriote préfère ne pas miser sur cette option. « A ce niveau, on ne peut faire confiance à personne. Il serait plus intelligent de se concentrer sur soi-même et de faire sa propre course », explique-t-elle.
Kim Le Court essaiera de s’inspirer de ce qu’avait fait l’Autrichienne Anna Kiesenhofer il y a trois ans à Tokyo, quand elle avait créé la sensation, seule contre toutes, en surprenant toutes les favorites. Mais à chaque course sa vérité. Celle de Paris ne sera pas celle de Tokyo. A Kim de jouer sa carte. Le reste suivra ou ne suivra pas.
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